Bien que les inégalités femmes-hommes au travail se réduisent depuis quelques années, celles-ci persistent et sont bien réelles. Poste occupé, responsabilité, revenus… autant de disparités qui s’expliquent mais ne se justifient pas pour autant !
L’accès à la formation chez les femmes
Le point de départ de ces inégalités est bien souvent la formation. En effet les femmes s’orientent moins souvent vers les filières scientifiques et techniques. Et pourtant ces domaines recrutent ! Pensent-elles qu’elles ne sont pas faites pour cela ? Pas à la hauteur ? De plus, à diplômes équivalents, elles ont moins de responsabilités ! Enfin les Femmes ont tendance à occuper davantage des fonctions de Communication, Marketing ou encore RH. Des domaines moins bien payés que des postes dans le commercial ou la finance.
Des freins face à l’égalité pour l’emploi et la formation
Les femmes font plus souvent face aux responsabilités familiales (tâches domestiques, garde des enfants, gestion du planning familial, etc.). Cette charge mentale pèse lourd sur leur disponibilité professionnelle et leur hypothétique évolution de carrière. De même il est prouvé qu’il est plus difficile pour les femmes, qu’elles soient seules ou non, ayant des enfants à charge ou non, de financer leur propre formation. Enfin, il est clair que le système manque cruellement de formations adaptées aux conditions de vie des femmes avec des horaires plus souples, des supports plus agiles, plus modulables.
Mais tout cela est en train de changer
La formation professionnelle, les institutions, la société bougent ! Nous avons désormais conscience que pour réduire en partie ces inégalités, les femmes ont besoin de prendre davantage confiance dans leur réussite professionnelle. Changeons également le regard que l’on porte sur certains métiers: Nous ne devons plus voir un poste uniquement par son genre ni sa qualification, mais surtout par le savoir-être de la personne qui l’occupera. Qu’elle soit homme ou femme ! C’est le cas encore des postes de secrétaire (à majorité occupés par des femmes) ou de commerciaux (fortement représentés par les hommes). Les femmes devraient être encourager à faire le métier qu’elles veulent et non pas qu’elles peuvent ou dans lequel on les stigmatise.
Les écarts demeurent mais le monde du travail évolue. On constate aujourd’hui, que de plus en plus de femmes occupent des postes à haute responsabilités et nombreuses sont celles qui osent se lancer dans l’entrepreneuriat. Une lueur d’espoir pour un monde du travail plus juste pour tous.